Au théâtre, le soliloque est un discours qui n’est destiné ni au public ni à un tiers. Il est avant tout adressé au personnage lui-même et s’apparente à une réflexion méditative ou délibérative.
Soliloque defLe soliloque théâtral est un discours destiné au personnage qui le prononce, dans un but réflexif et intimiste.
En ce sens, il se différencie de l’aparté et du monologue, et bénéficie d’une fonction spécifique au sein de l’univers théâtral.
Ni feint ni secret, le soliloque laisse alors libre cours aux confessions les plus intimes : le rideau se lève et les masques tombent…
Avis aux futurs dramaturges…Les quiproquos, les apartés et les mises en abyme du genre théâtral vous attirent et la perspective de mettre en scène votre prose vous séduit ?
La fête des Mères donne à tous les enfants, petits et grands, l’occasion de célébrer leur maman ! Et quoi de plus précieux pour la fête des Mères que d’exprimer ses vœux en vers !
Femme d’exception, toute mère est une mère courage, celui dont elle a fait preuve pour nous porter pendant neuf mois, nous mettre au monde et sur la bonne voie, puis endurer nos lubies d’adolescent ingrat.
Une telle prouesse mérite bien quelque peine, et même si vous n’êtes pas Verlaine, vos mots de bon aloi et des rimes de premier choix se montreront à la hauteur de son exploit.
Avis aux poètes amateurs et confirmés…Si la poésie permet certaines largesses syntaxiques, nul poète n’est à l’abri de l’erreur d’inattention.
Hormis est une préposition qui prend toujours un « s » final et un « h » initial.
Hormis defHormis, qui signifie sauf ou à l’exception de, ne possède qu’une seule orthographe :
Hormis ces trois passagers, personne n’avait levé le petit doigt.
On ne distingue plus rien de la maison, hormis un vieux bout de mur effrité.
Tout était couvert de poussière, hormis une vieille malle dont dépassaient quelques papiers.
Contrairement à parmi, la préposition hormis, composée de hors et du participe passé du verbe mettre, présente un « s », y compris devant un nom commun singulier.
Pour une fois qu’une règle ne souffre d’aucune exception, il serait bien dommage de s’en priver. Hormis allergie sévère aux mots invariables, laissez-vous donc tenter par la facilité…
Hormis synonymeSi vous hésitez devant l’orthographe de hormis, sachez que certains de nos outils QuillBot, comme le correcteur orthographique ou le reformulateur de textes, auront raison de vos derniers doutes.
Vous pouvez aussi remplacer hormis par un de ces synonymes :
Phonétiquement identiques, mais graphiquement différents, les mots connexion et connection posent un problème de taille aux locuteurs bilingues ou régulièrement exposés à l’anglais.
Connexion ou connection ?En français, on écrit connexionavec un « x » sur le modèle de connexe.
Sa connexion internet est trop lente.
La connexion se fit enfin dans mes synapses fatiguées.
Ils partageaient une connexion nouvelle : une amitié plus sincère que leur défunt amour.
Propre à l’anglais américain, la graphie connection n’est pourtant pas partagée par tous les anglophones : les Britanniques continuent d’utiliser la forme connexion, empruntée il y a plusieurs siècles au moyen français.
Anglicisme graphique, connection profite de l’avènement du numérique pour s’imposer de force dans le lexique contemporain et semer la confusion parmi les rédacteurs francophones.
Avis aux rédacteursVous hésitez toujours entre connection et connexion dans vos écrits ? L’utilisation d’outils d’aide à la rédaction, comme le correcteur d’orthographe ou le reformulateur de textes de QuillBot, devrait lever vos derniers doutes et parfaire votre maîtrise rédactionnelle.
Publié le
25 avril 2025
par
Aude Charrin, MA
Actualisé le
5 juin 2025
Au théâtre, la mise en abyme consiste à reproduire, au sein d’une pièce, la même intrigue à plus petite échelle. Certains éléments de la pièce sont véritablement dupliqués.
Mise en abyme defReproduction, à plus petite échelle, d’une pièce de théâtre qui présente la même intrigue que celle dans laquelle elle est insérée.
Sur le même principe que celui des poupées russes, la mise en abyme théâtrale enchâsse, dans une pièce grandeur nature, son double miniature.
Effet de miroir ou sensation de vertige, ce procédé, au potentiel tragique ou comique indéniable, brouille les frontières entre fiction et fiction, voire entre fiction et réalité, entraînant le public dans les abysses de l’abyme théâtral…
Avis aux futurs dramaturges…Vous avez le théâtre dans le sang et le quiproquo dans la peau ? Pourquoi ne pas vous lancer dans la rédaction d’une pièce… Vous aurez peut-être un peu de pain sur les planches, mais sachez que nos outils d’aide à la rédaction, comme le correcteur orthographique ou le reformulateur de texte Quillbot, feront partie de la troupe !
Publié le
22 avril 2025
par
Aude Charrin, MA
Actualisé le
5 juin 2025
Au théâtre, un aparté est une réplique qu’un acteur se dit à lui-même, et qui n’est censée être entendue que du public.
Aparté defPropos émis par le personnage d’une pièce de théâtre, en apparence pour lui-même, mais en réalité à destination du public, et qui révèlent ses pensées et ses émotions.
Convention théâtrale, l’aparté révèle, sur scène, l’humeur d’un personnage. Dans le manuscrit d’une pièce de théâtre, l’aparté est indissociable de la didascalie.
De la scène de théâtre au langage courant, l’aparté a su s’imposer dans la langue sans digression ni parenthèses et s’y faire une place… à part !
Tout le monde fait des erreurs en français. Surtout quand vient le temps d’utiliser tout. Toutefois, dans ce cas, il n’y a pas de débat : le monde, groupe nominal masculin singulier, doit être précédé d’un déterminant masculin singulier.
Tout le monde ou tous le monde ?Tout le monde est la seule orthographe possible.
Le mot monde, nom communmasculin singulier, commande l’accord au masculin singulier du déterminant indéfini tout.
Mais où étais-tu passé ? Tout le monde te cherche !
Tout le monde semblait se souvenir de lui, mais tous le croyaient mort.
Je m’appelle Tiphaine, mais tout le monde m’appelle Titi.
Ce n’est pas tout le monde qui part en vacances tous les étés, tu sais !
Bonjour, tout le monde !
Puisque le nom monde est bel et bien masculin singulier, pourquoi certaines personnes confondent tout et tous ? Parce que le monde est aussi un nom collectif qui sème le doute et embrouille l’esprit.
Un petit rappel grammatical devrait débrouiller le tout, et rassurez-vous, c’est à la portée de tout le monde…
Que c’est fatigant de toujours hésiter devant l’orthographe de fatigant ! Et pourtant, adjectif ou verbe, chaque forme tient un rôle bien précis au sein de la phrase.
Fatiguant le public par ses commentaires misogynes, ce présentateur a été hué.
= ses commentaires fatiguent le public
En me fatiguant à courir après mon chien, je dors beaucoup mieux le soir !
= je me fatigue
Fatigant = adjectif variable en genre et en nombre
Il est vraiment fatigant avec ses histoires !
= il est fatigant / elle est fatigante
Faire de la corde à sauter est un exercice fatigant, mais très complet.
= cet exercice est fatigant / cette activité est fatigante
Rétablir le rôle grammatical de ces formes est le seul moyen de les distinguer. Voici un petit rappel sur la différence entre l’adjectif et le verbe… ou comment faire de la grammaire sans se fatiguer !
Au théâtre, une didascalie est une indication donnée par l’auteur de la pièce. Elle sert exclusivement à la scénographie, l’organisation matérielle et spatiale de la représentation théâtrale.
Didascalie defNote rédigée par l’auteur qui tient lieu de consigne scénographique à l’intention des acteurs (jeu) et du metteur en scène (mise en scène, décor).
Véritable directive, la didascalie n’existe que dans le texte de la pièce et sous les yeux du lecteur. Invisible pour le spectateur, elle n’en demeure pas moins essentielle au jeu et à la mise en scène.
En toutes lettres ou en coulisse, la didascalie orchestre dans l’ombre ce qui doit être mis en lumière…